ChĂšre madame,

Je comprends qu'on ne peut pas comparer la situation de Grimentz à celle de Verbier, que chaque objet immobilier est négocié à des prix différents et que 20 000 francs le m2 habitable est parmi les prix les plus hauts. Mais le fait est que la situation est grave, notamment comme vous le dites pour les gens du lieu, les "indigÚnes" qui doivent partir pour céder la place à des lits froids vendus à prix d'or à des étrangers ou des Suisses fortunés. Les prix subissent une forte hausse depuis deux ou trois ans et je dois constater que dans les communes non touchées par le décret du Conseil d'Etat, on se frotte déjà les mains de pouvoir vendre des grands ou des petits objets avec une plus-value. Le malheur des uns semble faire le bonheur des autres.

Ce qu'on peut reprocher au Conseil d'Etat, c'est de n'ĂȘtre pas intervenu plus tĂŽt, et, c'est un comble pour l'exĂ©cutif cantonal, de ne pas avoir une politique cantonale, mais de sanctionner le dynamisme de quelques communes. Cela dit les offres de la presse spĂ©cialisĂ©e citĂ© dans mon article traduise assez bien la "folie" des prix et la possibilitĂ© de vendre Ă  des Anglais des petits chalets Ă  plus d'un million sĂ©duit beaucoup de Valaisans qui se disent qu'ils ne faut pas manquer l'occasion, l'avenir Ă©tant par nature incertain
.

Meilleures salutations.

Et si je passe par chez vous (j'habite Martigny) je ne manquerai pas de vous faire signe. J'ai fait la route jusqu'à vous plusieurs fois. Joli village Grimentz. Espérons qu'il le reste.