Notre démocratie a été décapitée! Monseigneur Norbert Brunner fait désormais de notre beau canton alpin une théocratie, pis même, une dictature sous l'égide du PDC (Parti Dictatorial Catholique)! Mais il place à sa tête un éminent serviteur de cette ancienne démocratie, néanmoins tout aussi fervent religieux, Jean-René Fournier, par conséquent ancien Conseiller d'Etat devenu Gouverneur. Cette domination tend pourtant à se faire battre dans les ailes par d'autres courants de pensées politiques tels que le PRD (Parti recherches des dividendes), le PS (parti des songes) et l'UDC (union dictatoriale centraliste).

Un peu d'histoire pour comprendre:

Le Valais n'est pas un canton suisse, contrairement à la croyance internationale. Entré en Helvétie en 1815, il en est ressorti aussitôt. On apparente ses habitants (on NOUS apparente!) souvent à des Corses "pour une raison de concordance entre les moeurs des deux pays", même si les Corses nous ont intenté des procès pour appellation injurieuse à leur endroit. Dans les faits, il semblerait plutôt qu'ils soient jaloux de ne pas être les "Valaisans de la France".

Les habitants du Valais, apprend-on encore de source sûre, s'appellent des Valaisans (ou Valaistiniens, suite au putsch dont nous subissons les effets), mais surtout pas des cantonniers, dont le métier consiste à déblayer les routes. Notez pour la petite histoire que ces derniers sont dotés d'un trou sous le menton afin d'y loger leur instrument de travail, la pelle, par temps de pause fréquente. La population Valaisanno-valaistinienne se compose de 270'000 personnes pour autant de génisses, et environ 150x plus de ceps de vigne.

Une peu de culture pour comprendre, copié-collé de la source que je vous dévoilerai en fin d'article (rendra ce qui précède plus clair):

La religion du Valais est la bigoterie. La bigoterie est une branche hypocrite du catholicisme pratiquée avec fanatisme, obscurantisme et égoïsme, où l'art d'aimer son prochain comme soi-même prend tout son sens, vu que le valaisan n'a aucune estime de soi.

Donc, nous en sommes réduits à la dictature de la bigoterie. Des choses pareilles...!

Bon, reprenons nos esprits. Chapitre suivant, l'économie.

Le Valais, toujours selon notre source sûre, connaît un développement lent mais certain où le vin y joue grand rôle car la production dépasse depuis peu la consommation locale et peut, par conséquent, se permettre une exportation dans le canton de Vaud, là ou la diaspora Valaistinienne ne peut se faire aux breuvages du coin (no comment sur la question car ceci est une autre polémique:). Partant du fait que Genève est la capitale valaisanne en terme de nombre d'originaires, on peut en conclure que notre exportation atteint les confins de la Suisse, même. Un exploit! De plus, le vin valaisan est une substance qui fait rire (le saviez-vous?). Elle fait rire les bordelais :-D

Du côté de la faune, hormis le célèbre dahu (illustration), dont on ne sait finalement s'il est originaire des Pyrénées ou des Alpes, le loup - animal empaillé de choix, l'éléphant rose - animal double se déplaçant habituellement en troupeau et très fréquent dans nos contrées, le chaînon manquant - habitant du Val d'Anniviers, se partagent le territoire avec la Vache d'Hérens (notez les majuscules) "seule véritable vache". Le Val d'Anniviers compte pourtant aussi quelques écossaises, dignes d'intérêt, mais cela, l'histoire ne le dit pas...



Si l'on considère maintenant un valaisan dans sa capitale, donc Genève, on imagine d'ici son retour de fin de semaine dans son Valais natal. Il y "monte" puisque, tel le renasson, il longe le Rhône dans son cours inverse pour regagner son "mayen". Là, il s'y prépare un morceau de viande séchée AOC - morceau de boeuf provenant d'Argentine et apprêté dans le canton des Grisons. Ce produit est frappé du label AOC (appellation d'origine confuse), un morceau de pain de seigle - pain fabriqué à base de farine de seigle qui se conserve très très longtemps. Il est surtout fabriqué et consommé par ceux qui n'ont plus de magasin dans leur village et qui habitent trop loin des centres commerciaux de Conthey pour acheter du pain quotidien frais, ouvre sa bouteille de Fendant - le fendant a pour principale caractéristique sa sur-production (d'où son exportation en territoire vaudois). Pour les non-valaisans, il s'agit en fait du nom barbare attribué en Valais au châsselas. Suit une bonne raclette - nb: Le Raclette (le fromage, pas le dîner) est un produit typiquement valaisan. Voilà plusieurs années que les Valaisans essaient vainement d'obtenir une AOC pour le Raclette. Quant à la Raclette (le dîner, pas le fromage), elle découle naturellement du Raclette, car inventée à partir de Raclette. Le Raclette (le fromage, pas le dîner), est un fromage d'alpage non-pasteurisé, dont la marque la plus répandue est le Valdor.

Bref, cher lecteur, tu vois comment? Au fait, t'es l'fils Ă  qui? Et puis, on s'en fout, partons plutĂ´t faire la piste!

Plus sérieusement et tout humour subversif mis à part, il nous est impossible, à nous Valaisans de ne pas nous reconnaître au minimum au 3/4 dans la fameuse désexplication sur notre peuplade citée à l'adresse Désencyclopédie. Une étude ethnologique ne s'en approcherait pas mieux et notre éminent sociologue vissoyard Bernard Crettaz peut, sur ce coup-là, aller se rhabiller ;-)

Voici présentés en quelques mots les barbares qui vous accueillent lors de vos séjours dans nos contrées, sises quelque part le long du Rhône, entre la Suisse et l'Italie. Un guet-apens, j'vous dis!

Alors, "adieu" tout le monde, c'est fini pour ce soir, et "gros becs".

PS. Référence à retenir et à apprendre par coeur avant de revenir nous voir: http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Valais