Tout le monde se souvient de la bombe lancée par l'exécutif valaisan en fin d'année dernière à propos du moratoire sur la vente immobilière aux étrangers. Grimentz, tout comme 6 autres communes à cette époque, était touchée de plein fouet. Il vous souffit de taper "moratoire" dans le champ de recherche dans le menu droite de cette page pour accèder aux articles ayant trait à cette thématique ou de relire celui du l'information aux amis de Grimentz, en date du 5 janvier dernier. Mais venons-en à l'actualité.

Un bilan intermédiaire a été dressé hier par les autorités valaisannes et il est - c'est Le Nouvelliste lui-même qui le rapporte dans ses colonnes en page 2 et page 3 - mitigé.

30 communes sont aujourd'hui concernées et doivent revoir leur politique. Pour certains politiques, l'augmentation des demandes d'autorisation sont la preuve que ce moratoire ne résout rien. Pour d'autres, il aurait pourtant limité les demandes qui auraient été plus élevées encore si ce couperet n'était tombé.

Une évidence en tout cas: la mise en doute du calcul établi pour la définition des communes a tomber sous le coup de cette nouvelle loi. En effet, il paraissait évident que certaines communes - si l'on considère les méthodes supputées pour la pénalisation - échappaient de manière mystérieuse au décret en 2006 (lire "La preuve que rien n'est résolu", propos de Gabriel Luisier). Mais elles figurent aujourd'hui dans ce palmarès de 30. Et même des 9 nouvelles à présenter un délai d'attente supérieur à 3 ans. La situation s'éclaircit tout simplement.

Si l'état, par son chef du Service de l'aménagement du territoire René Schwéry, amène quelques pistes ou solutions à la gestion des constructions, plusieurs communes se sont déjà lancées dans des plans de gestion intéressants. Quid de Grimentz et d'Anniviers? Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.

Petite réflexion également, dans ces mêmes colonnes, quant à l'abrogation de la Lex Koller, cette fameuse loin tant décriée à propos de vente aux étrangers toujours. L'arrivée des élections de cette automne aux chambres fédérales aidant, cet épineux sujet devient un boulet pour les différents partis. On a tendance à traîner la patte. Et vu d'ici, on piétine...

A la fin de l'année, le Conseil d'Etat valaisan va devoir décider de la suite à donner à ce moratoire. Le maintenir et le renforcer ou le lever? Telle sera la question.