L'organisation des agences immobilières - pardon - des professionnels de l'immobilier valaisanne se pose des questions face aux rebondissements de cette semaine du nouvel aménagement de la loi sur l'immobilier dans notre canton touristique.

Hormis le fait que le canton ne trouve pas solution d'exception auprès de la Berne fédérale pour nos 1290 demandes en attente, chacun se gratte la tête face au laisser-aller de la répartition des autorisations qui nous amène à pareille extrémité aujourd'hui [oserons-nous dire cela ainsi?]. Par ailleurs, des principes ont certes été maintenant fixés, bien que tout n'ait pas encore été clairement défini. Le piège se refermera en effet rapidement sur certains mots comme "lits marchands". Quant aux principes même, ils sont critiqués de manière virulente en matière d'interdiction de revente aux étrangers, entre autres points, car "ce sont très majoritairement les étrangers qui mettent leur bien en location" comme le répète si haut et fort Daniel Fontannaz, président de l'association valaisanne.

Les professionnels de la branche immobilière déplorent surtout d'avoir systématiquement été mis au pied du mur, "mis devant le fait accompli", alors que ces derniers - nous, en fait - nous sommes proposés pour participer à l'élaboration de ces nouvelles directives. L'offre a été déclinée.

Que va-t-il donc se passer pour des entreprises de montagne dont certaines verront leurs activités réduites? Un nouvel exode?
Mais encore, donner la priorité aux projets répondant à la politique cantonale du tourisme, est-ce une vision pour une fois claire de l'état ou sa mainmise sur un domaine d'activité privé?

Le mot d'ordre des professionnels de l'immobilier par le cri du coeur de son président Daniel Fontannaz:
Qu’il faut à nouveau autoriser les reventes aux étrangers. (...) Le but de la Lex Koller est d'éviter l'emprise étrangère sur le sol national. Et les reventes permettent justement d'éviter cela puisqu'elles limitent les nouvelles constructions!

Lire l'article pdf complet ici du Nouvelliste d'aujourd'hui, interview menée par Vincent Pellegrini.