A priori, la commission cantonale d'attribution des contingents [de vente aux personnes non résidentes suisses] ne comprend pas de représentant des milieux de l'immobilier... L'immoblog, ne s'étant jamais posé cette question, en est tout surpris par son manque d'évidence. La demande est donc faite.

L'USPI et le CIV proposent ensuite une répartition des contingents de 60% contre 0% dans la nouvelle exigence ou aussi. Elles argumentent:
Contrairement aux nouvelles constructions, les reventes n'ont pas d'impact sur le territoire et devraient ĂȘtre ainsi favorisĂ©es. Dans la revente d'appartements avec des lits froids ou mĂȘme congelĂ©s, les rĂ©novations et l'entretien par les nouveaux acquĂ©reurs se font principalement avec des petites entreprises locales, ce qui permet de faire survivre des corps de mĂ©tiers dans nos villages.
Survivent donc mĂȘme parfois. Le mot est lĂąchĂ©.

L'importance de la valeur financiĂšre des objets neufs en vente doit ĂȘtre prise en considĂ©ration.
Il est incomprĂ©hensible, vu le faible nombre d'autorisations Ă  disposition, qu'une autorisation soit utilisĂ©e pour des objets d'importance mineure (un studio) au dĂ©triment d'objets prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral supĂ©rieur (un grand chalet).
C'est pourquoi nos 2 associations réclament des critÚres précis et mesurables sur lesquels se mettre d'accord.

Si la notion de lits marchands demande Ă  ĂȘtre revue en lits Ă©conomiques ou lits disponibles dans la dĂ©finition de leur rendement et des retombĂ©es que celui-ci n'implique pas forcĂ©ment, les 2 signataires demandent avant tout Ă  favoriser la mise sur la marchĂ© de la location par un encouragement dĂ©terminant. Et si les reventes de logements entrent dans le 1er contingentement des objets considĂ©rĂ©s comme d'intĂ©rĂȘt cantonal,
lĂ  aussi, les critĂšres prĂ©cis doivent ĂȘtre dĂ©terminĂ©s (contrat de gĂ©rance, engagement Ă  la rĂ©novation, valeur de la transaction, etc.)

La dĂ©finition d'objets d'intĂ©rĂȘt cantonal doit ĂȘtre clarifiĂ©e pour Ă©viter une attribution Ă  des mĂ©gaprojets de groupes immobiliers ou opĂ©rateurs Ă©trangers qui confineraient les zones et auraient un impact dĂ©sastreux sur l'Ă©conomie et le territoire.

USPI et CIV demandent encore un traitement plus clair des dossiers et se disent satisfaites de pouvoir instaurer une communication entre les entités étatiques et immobiliÚres valaisannes. Elles ne ratent évidemment pas l'occasion de réaffirmer leur voeu d'une abrogation pure et simple de la Lex Koller, au pire que les reventes - au moins - n'y soient plus soumises.

Etc., etc. ;-)