Je n'ai pas d'écho traduisant du mécontentement, confie le directeur de Valais Tourisme, Urs Zenhäusern. Le taux d'occupation est annoncé très élevé, mais il reste de la place, notamment pour les personnes mobiles et flexibles.

car, comme le relève si bien Le Temps, à nos cantons s'ajoutent les vacances européennes: allemands, français, belges, etc. Le problème est récurrent, aucune vraie volonté politique ne se pointe à l'horizon, que notre occupation soit "full booked" ou pas reste une histoire de chiffres. Des palabres et des regrets, des refus parfois, mais aucune discussion véritable ni surtout aucune action. Consultation à venir, affaire à suivre. C'est pas faute de s'exprimer, pourtant, puisqu'en Anniviers, l'épineuse question a fermement été soulevée par les RMA lors de l'assemblée générale de SAT. Et pourtant, les thèmes de concentration temporelle et géographique ont eu fait les gorges chaudes de mes profs de l'Ecole de Tourisme. De mon temps en tout cas. C'est qui qu'on renvoie aux cours pour un petit b.a. ba?

Certaines stations ont pris le temps de chiffrer l'incidence tandis que d'autres s'amusent à prétexter que des raisons d'ordre pédagogique induisent la nécessité de fixer leurs vacances de carnaval à carnaval [ou de février en février] au risque d'empiéter. Pour ce qui est de 2008, Vincent Bornet - directeur adjoint de Valais Tourisme - réfute dans le Nouvelliste du 29 janvier:

Si l'élève était l'unique priorité de l'école pour définir les dates de congé, on ne se retrouverait pas, comme cette années, avec autant de semaines d'enseignement sans pause entre Pâques et la fin des écoles en juin.

"Le Valais canton touristique?" se demande le journaliste Vincent Fragnière du Nouvelliste. Pas si sûr, apparemment! Mais comment le prouver puisque nous attendons toujours des études sérieuses sur notre activité et ses retombées sur l'entier du canton? En Anniviers, l'immoblog se souvient d'avoir eu des vacances de carnaval raccourcie à 3 jours en lieu et place de la semaine, il y a de cela fort longtemps. Or, tel n'est pas le cas cette année ni l'année prochaine. Pourquoi? Peut-être le savez-vous?

Si on en juge par les chiffres étudiés dans l'article ci-dessous, dont ceux de Grimentz, ce serait à nous - valaisans - de faire l'effort en premier, non?


Tout sur les vacances de février en 2 pages ici.
Petit rappel impromptu des vacances cette année.