Sur la place "du Coher" se faisait la criée publique à la sortie des offices religieux du dimanche.

"Lo Coher" était non seulement le lieu de l'information officielle, mais aussi l'endroit où l'on débattait de l'actualité et des évènements. Les beaux parleurs étaient certes plus écoutés, mais chacun avait la possibilité de s'exprimer. Une bonne répartie valait certaines fois mieux qu'un long discours.

Un panneau d'affichage, posé au coin de la place, a d'abord complété puis remplacé la criée. Les belles affiches manuscrites ont peu à peu été remplacées par des affiches dactylographiées. Les titres WordArt, la couleur des imprimantes égaient aujourd'hui l'affichage au pilier public, pour combien de temps encore ?

Le blog peut pallier aujourd'hui "lo Coher" où le cercle s'est réduit avec la désertion des offices religieux pour débattre de l'actualité et des évènements locaux. Il doit permettre à chacun de s'exprimer, quelque soit son langage et sa façon d'écrire. Bravo à tous ceux qui s'expriment!

"Lo Coher" mot patois qui signifie l'endroit où l'on cause.


"[lo corrchcher]!", la reprise phonétique d'Aurel me renvoyait sans embage à mes classiques. En effet, en patois, si j'ai bien capté le message sous-jacent, le "h" se prononce "r". Mais pas un "r" à la méridonale, roulé comme les vagues. Ni un "r" mouillé et susurreux comme un poème de Pouchkine. Un "r" sec et anguleux, ausi sérieux que nos amis suisses allemands lorsqu'ils évoquent leur célèbre armoire de cuisine "[rorichaschli]".

"Lo Coher" est plus généralement situé au niveau du parvis de l'église. Chez nous, il est dans la montée. Et le panneau d'affichage a donc été ajouté, quoique bien avant l'époque du WordArd.

Bref. Dans toute cette histoire, c'est moi la plus pipelette, si je comprends bien :-0


Petite précision. Si vous saviez le nombre de phôtes d'ortaugrafe que je ne fais pas moi-même. Le hic, c'est qu'on les voit qu'en situation réelle, une fois le message publié. A la différence que je peux corriger les miennes. Alors, ne vous inquiétez pas pour ça, c'est idem pour tous et l'idée compte avant tout.