Jean-Pierre Salamin succède à Bernadette Roten à la tête de la Fédération valaisanne des retraités qui compte plus de 6000 membres. Ainsi en a décidé l’assemblée générale dont les délégués des 18 associations adhérentes étaient réunis hier à Sion. Le nouveau président n’est pas un inconnu du public valaisan. Licencié de l’Université de Genève en science de l’éducation, il a fait carrière au sein de l’administration cantonale. De plus, il a dirigé l’Union suisse des chorales. L’ancien officier supérieur des forteresses est encore, pour quelques mois, le viceprésident de la commune de Grimentz. Dans son discours d’investiture, Jean- Pierre Salamin s’est interrogé sur la solidarité intergénérationnelle. «Qu’estce qu’on peut faire avec les vieux qui deviennent trop vieux?» Il a parlé de l’implication des aînés, de leur savoir-faire, de leur disponibilité. «La fédération est un atout pour faire prendre conscience que les aînés existent et qu’ils peuvent encore rendre de multiples services. Il y a en Valais un énorme gisement d’or gris». A son tour, Vital Darbellay, coprésident du Parlement des aînés, a rendu un vibrant hommage à Bernadette Roten, «une femme dynamique qui s’est beaucoup investie dans la fédération de par son efficacité et sa force de persuasion».

L’assemblée générale a admis en son sein l’Association des présidents des communes et bourgeoisies du Haut-Valais qui dénombrent parmi elles plusieurs personnalités, notamment Hubert Bumann et Hermann Fux, deux anciens grands baillifs. Le magazine bilingue «Trait d’union», dont la rédaction est tenue par Antoine Maillard, entre dans sa 7e année d’existence. Il est le lien indispensable et le porte-parole officiel des retraités. La Landsgemeinde 2007 a été une grande réussite. Elle a bouclé ses comptes par des chiffres positifs et laissé un substantiel bénéfice de plus de 30 000 francs. Les participants ont entendu ensuite deux intervenants, soit Thomas Burgener, conseiller d’Etat, et Christian Varone, commandant de la police cantonale. On retiendra enfin la pensée du jour: «Etre retraité ce n’est pas rien faire! C’est faire autre chose!»

Alors Jean-Pierre, c'est promis, on ne viendra pas te voir au home dans 20 ans car on aura beau chercher, on ne t'y trouvera certainement pas. Sauf si tu y parades pour campagne électorale. On appelle ça cavaler, n'est-ce pas? ;-)

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