Bébés huitantuitards - Ken - 8/15
Par Nicole, vendredi 18 avril 2008 à 08:08 :: Vie au village :: #471 :: rss ::

C'est évidemment en bonne piste que l'immoblog a saisi Ken au vol en début de samedi soir, juste histoire de baliser notre prochain contact sous forme d'interrogatoire 
Mais Ken a répondu présent le moment venu et a mis toute sa complaisance à notre échange verbal.
Ken vit Ă Grimentz. Il n'est, plus exactement, jamais parti. Comme presque tous les bĂ©bĂ©s huitantuitards, elle a fait ses classes Ă Vissoie. AprĂšs la fin de sa scolaritĂ© obligatoire, il a changĂ© de versant pour attaquer un apprentissage de menuisier Ă Mayoux. Bien qu'il ait terminĂ© son apprentissage en juin dernier, il n'a pas choisi de quitter sa place de travail, d'ailleurs il aime bien son mĂ©tier, mais il a continuĂ© jusqu'Ă NoĂ«l avec une idĂ©e claire en tĂȘte: bosser Ă fond pour gagner un peu d'argent, puis profiter de prendre un peu de temps libre durant la saison hivernale.
Ken avant les rastas, on dirait:
Dieu merci [apprĂ©ciation toute personnelle]!, Ken n'est pas un fou du sport comme d'autres avant lui sur ces pages. Il aime skier - sinon on en dĂ©duit Ă©videmment qu'il se serait organisĂ© pour prendre congĂ© Ă un autre moment, n'est-ce pas? - mĂȘme s'il ne fait pas forcĂ©ment partie des inconditionnels de la cabine de 8 heures du matin.
Mais Ken se dĂ©crit surtout comme un ĂȘtre sociable Ă part entiĂšre. Sa bande de copains et le temps passĂ© avec eux revĂȘtent une grande importance Ă ses yeux.
La seule chose que l'immoblog trouve bizarre dans tout ça, c'est que, vivant dans le mĂȘme petit village, on se croise pourtant si peu. On ne doit partager ni les mĂȘmes lieux de rencontre ni les mĂȘmes horaires de la journĂ©e... ou de la nuit
Depuis 3 semaines, Ken a pourtant repris du rabot. Il s'est replongĂ© dans l'odeur dĂ©licieuse de la sciure chez son employeur. De nouveau jusqu'Ă NoĂ«l, pour autant que les hasards de la vie le prĂ©voient aussi ainsi. A ce moment, il envisage de partir. Pas partir, mais partir... Ă l'aventure. Il commence en effet Ă planifier un long voyage de plusieurs mois pour parcourir le monde. L'Asie, l'AmĂ©rique latine... il veut dĂ©couvrir autre chose, saisir l'occasion d'apprendre aussi un peu d'anglais sur le tas. DĂ©contractĂ©, relax diraient mĂȘme certains, c'est sans aucun doute une personne tranquille et confiante qui rĂ©sume par un laconique "c'est gĂ©rable" son manque total d'apprĂ©hension face au dĂ©fit de voyage et de langue.
Plus loin dans l'avenir, il ne regarde pas tant. C'est loin dans le temps. Il ne se pose pas trop de questions car il est bien ici. Il ne tire par consĂ©quent pas de plans sur la comĂšte et laisse venir les choses. Et au vu d'oĂč le hasard a bien voulu mener certains autres bĂ©bĂ©s huitantuitards, on lui donne parfaitement raison. On verra bien, donc.
Ken vit encore chez ses parents, quoique plus pour trĂšs longtemps. Jusqu'Ă la fin du mois. Ensuite, il se met en colloc avec des potes durant l'Ă©tĂ©. Si la maison familiale sera alors peut-ĂȘtre bien vide, il n'en demeure pas moins que lui et ses frĂšres sont toujours au village. Avec un petit rire qui Ă©voque une connivence Ă toute Ă©preuve, il confirme que lui et ses grands frĂšres s'entendent trĂšs bien. A la question de savoir comment faire pour reconnaĂźtre les trois lascards les uns des autres quand on tous la tĂȘte des Genoud, il nous briefe de la maniĂšre suivante:
Si les trois ont chacun aidĂ© leur pĂšre Ă Ă l'Ă©table, ce qu'ils ont souvent fait de bon coeur, Ken explique pourtant que le milieu des vaches hĂ©rensardes, nos lutteuses, tout l'intĂ©rĂȘt voir mĂȘme la passion que leur portent nombre d'Ă©leveurs valaisans n'est pas forcĂ©ment sa tasse de thĂ©. C'est sympa, mais il y a tant d'autres choses Ă dĂ©couvrir et dont il a envie de profiter.
Avide de libertĂ©, il ne prĂ©cise rien lorsqu'il Ă©voque toutes ces choses Ă dĂ©couvrir, on sent qu'il cherche ses mots. Il est peut-ĂȘtre encore Ă la recherche de sa vraie passion? Mais il n'a que vingt ans!
Bon anniversaire Ken!

Mais Ken a répondu présent le moment venu et a mis toute sa complaisance à notre échange verbal.
Ken vit Ă Grimentz. Il n'est, plus exactement, jamais parti. Comme presque tous les bĂ©bĂ©s huitantuitards, elle a fait ses classes Ă Vissoie. AprĂšs la fin de sa scolaritĂ© obligatoire, il a changĂ© de versant pour attaquer un apprentissage de menuisier Ă Mayoux. Bien qu'il ait terminĂ© son apprentissage en juin dernier, il n'a pas choisi de quitter sa place de travail, d'ailleurs il aime bien son mĂ©tier, mais il a continuĂ© jusqu'Ă NoĂ«l avec une idĂ©e claire en tĂȘte: bosser Ă fond pour gagner un peu d'argent, puis profiter de prendre un peu de temps libre durant la saison hivernale.
Ken avant les rastas, on dirait:

Mais Ken se dĂ©crit surtout comme un ĂȘtre sociable Ă part entiĂšre. Sa bande de copains et le temps passĂ© avec eux revĂȘtent une grande importance Ă ses yeux.
La seule chose que l'immoblog trouve bizarre dans tout ça, c'est que, vivant dans le mĂȘme petit village, on se croise pourtant si peu. On ne doit partager ni les mĂȘmes lieux de rencontre ni les mĂȘmes horaires de la journĂ©e... ou de la nuit

Depuis 3 semaines, Ken a pourtant repris du rabot. Il s'est replongĂ© dans l'odeur dĂ©licieuse de la sciure chez son employeur. De nouveau jusqu'Ă NoĂ«l, pour autant que les hasards de la vie le prĂ©voient aussi ainsi. A ce moment, il envisage de partir. Pas partir, mais partir... Ă l'aventure. Il commence en effet Ă planifier un long voyage de plusieurs mois pour parcourir le monde. L'Asie, l'AmĂ©rique latine... il veut dĂ©couvrir autre chose, saisir l'occasion d'apprendre aussi un peu d'anglais sur le tas. DĂ©contractĂ©, relax diraient mĂȘme certains, c'est sans aucun doute une personne tranquille et confiante qui rĂ©sume par un laconique "c'est gĂ©rable" son manque total d'apprĂ©hension face au dĂ©fit de voyage et de langue.
Plus loin dans l'avenir, il ne regarde pas tant. C'est loin dans le temps. Il ne se pose pas trop de questions car il est bien ici. Il ne tire par consĂ©quent pas de plans sur la comĂšte et laisse venir les choses. Et au vu d'oĂč le hasard a bien voulu mener certains autres bĂ©bĂ©s huitantuitards, on lui donne parfaitement raison. On verra bien, donc.
Ken vit encore chez ses parents, quoique plus pour trĂšs longtemps. Jusqu'Ă la fin du mois. Ensuite, il se met en colloc avec des potes durant l'Ă©tĂ©. Si la maison familiale sera alors peut-ĂȘtre bien vide, il n'en demeure pas moins que lui et ses frĂšres sont toujours au village. Avec un petit rire qui Ă©voque une connivence Ă toute Ă©preuve, il confirme que lui et ses grands frĂšres s'entendent trĂšs bien. A la question de savoir comment faire pour reconnaĂźtre les trois lascards les uns des autres quand on tous la tĂȘte des Genoud, il nous briefe de la maniĂšre suivante:
Norman a le crùne rasé. Bryan des longs cheveux. Et moi des rastas.
Si les trois ont chacun aidĂ© leur pĂšre Ă Ă l'Ă©table, ce qu'ils ont souvent fait de bon coeur, Ken explique pourtant que le milieu des vaches hĂ©rensardes, nos lutteuses, tout l'intĂ©rĂȘt voir mĂȘme la passion que leur portent nombre d'Ă©leveurs valaisans n'est pas forcĂ©ment sa tasse de thĂ©. C'est sympa, mais il y a tant d'autres choses Ă dĂ©couvrir et dont il a envie de profiter.
Avide de libertĂ©, il ne prĂ©cise rien lorsqu'il Ă©voque toutes ces choses Ă dĂ©couvrir, on sent qu'il cherche ses mots. Il est peut-ĂȘtre encore Ă la recherche de sa vraie passion? Mais il n'a que vingt ans!
Bio
Appellation commune: Ken. Surnom Serge? Certainement un gag
Parents: Catherine et Philippe Genoud
Fratrie: Norman, 26 ans et Bryan, 21 ans
Taille: nonchalamment acceptable
Signe spécifique: avide de liberté
Bon anniversaire Ken!
Commentaires
1. Le vendredi 18 avril 2008 à 11:45, par Maxime
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Si ça joue, c'est quand même plus sympa... pas besoin d'attendre mon réveil tardif en cas de congé :-) Merci d'avance pour votre inestimable contribution!
Smilies ou binettes: débutez vos commentaire avec du texte, pas avec un smily. Ça fait gicler les retours à la ligne et je ne trouve pas la solution au problème.
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