L'immoblog ou les vacances Ă  la montagne

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Commentaires

1. Le jeudi 15 mai 2008 à 10:23, par claire vianin

... la tour d'anniviers ce jeudi est ouverte pour relire des archives sur le val d'anniviers, rdv de 5 Ă  7 (17 Ă  19 heures), rappelez-vous, c'Ă©tait les annĂ©es fusion rm chandolin et st-luc, le sentier es planètes, la tour d'anniviers investie, la step, les premiers championnats du monde junior de ski alpin, la patrouille des glaciers des soeurs salamin... Ă  bientĂ´t ! (fermĂ© le jour de la fĂŞte Dieu). Nicole, merci pour ton blog acadĂ©mique ! Claire Vianin

2. Le jeudi 15 mai 2008 à 17:44, par Adriana Tenda Claude

Super chouette ! Merci Nicole, Ă  bientĂ´t. Adriana

3. Le dimanche 18 mai 2008 à 06:34, par ali

Le blog de Nicole a pris, ces derniers jours, une couleur féminine.

Couleur de tristesse pour annoncer que deux femmes d'Anniviers ont quitté la vallée pour ce lieu mystérieux que l'on appelle, à défaut de certitude, l'Au-delà; néant pour certains, paradis pour d'autres.

Couleur de créativité, d'imagination et de force pour dire ce que fut, et ce qu'est aujourd'hui encore et toujours, la vie des femmes de la montagne. Le "parcoursArianna Anniviers" me semble être un bel exemple d'ouverture aux autres et au monde.

En 1989, Bernard Crettaz avait publié un ouvrage parlant des alpes comme des "Terrres de femmes". En 2001, la revue "L'Alpe" consacrait son douzième numéro à "La montagne au féminin". En conclusion de l'article d'introduction, Pier Paolo Viazzo, historien et anthropologue italien, écrivait:

"La question de la condition particulière des femmes alpines reste ouverte. Mais les éléments ne manquent pas, qui donnent à penser que les Alpes furent une terre de femmes, non parce qu'elles étaient laissées seules une grande partie de l'année pour tirer de maigres ressources de leurs pauvres terres, mais plutôt parce qu'elles occupaient une place centrale et vitale dans une société où elles ont eu la possibilité d'expérimenter, avant les autres, une inhabituelle parité dans le travail et une toute aussi inhabituelle autonomie".

Nicole et les autre blogueuses d'Anniviers perpétuent cet exercice et ce besoin d'une indispensable autonomie qui, je l'espère, n'est plus inhabituelle.

4. Le dimanche 18 mai 2008 à 17:51, par Nicole

C'est marrant, je n'avais pas vu ça sous l'angle de la femme. Plutôt celui de la famille, celles qui perdent leur grand-mère, mais aussi le revival en images de celles à qui nous devons d'avoir des villages fort bien peuplés, voir même la famille politique si chère aux valeurs de notre vallée.

Il est vrai que les débats actuels sur la scène valaisanne, politiques en l'occurence, nous ramènent à ce type de réflexion. N'ayant pas vécu la grande époque féministe et ayant acquis une formation, puis une expérience de vie qui ont fait et font de moi une personne je crois assez décidée dans la poursuite de mon existence, je ne m'identifie pas du tout dans "la femme à tout prix" ou "la montagnarde décalée du monde actuel". Ce sont pour moi des discussions d'un autre temps car ce sont nos intérêts, nos capacités et nos talents, au-dessus de tout notre besoin de bouger, notre volonté, qui font de nous ce que nous voulons être dans la vie.

Ecrire est un hasard qui m'est offert car il fait partie de mes cordes et internet est un moyen formidable de ne pas terminer dans un fond de tiroir, finalement [ou peut-être], mais surtout de délocaliser. Vous voyez qu'en montagne on peut aussi vivre avec son temps comme partout ailleurs. Et, c'est Ali qui le soulignait durant l'hiver je crois, ce sont même les gens de la ville qui s'intéressent à ce qui se passe en montagne. Me contredirez-vous, cher lecteur?

Maintenant, je tenais juste à rappeler que nous avons aussi des blogueurs, en Anniviers. Hasard ou pas, ce blogueur a une passion à partager, comme chacune des blogueuses évoquées. C'est justement là, le noeud de la chose. C'est pas d'être fille ou garçon, c'est d'avoir quelque chose à dire et à partager.

Bon, c'est pas tout, mais j'étais en recherche d'info pour mon prochain billet car ce dernier relève d'une préoccupation concrète. Et il nous ramène à notre point de départ: la famille.

5. Le lundi 19 mai 2008 à 22:38, par ali

Le commentaire de Nicole ne me surprend pas et me plait bien. Pour moi, il est un signe d'une évolution réjouissante qui est aussi, je persiste à le croire, un des fruits des revendications de la "grande période féministe".

Dire, comme Nicole et comme mes enfants aussi, que ce sont là "des discussions d'un autre temps" est pour nous, qui avions un peu plus de vingt ans en 1968, une forme de reconnaissance inconsciente de notre contribution à secouer la société rigide d'alors qui limitait, à quelques rares exceptions près, le rôle de la femme à celui de mère et de ménagère.

Heureusement donc que, comme semble le suggérer Nicole, tout cela est de l'histoire ancienne, juste bonne à alimenter la nostalgie des jeunes rebelles de 68 devenus vieux.

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Si ça joue, c'est quand même plus sympa... pas besoin d'attendre mon réveil tardif en cas de congé :-) Merci d'avance pour votre inestimable contribution!

Smilies ou binettes: débutez vos commentaire avec du texte, pas avec un smily. Ça fait gicler les retours à la ligne et je ne trouve pas la solution au problème.

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