Coups de gueule
Par Nicole, dimanche 7 septembre 2008 à 12:09 :: Actu :: #583 :: rss ::
Est-ce que l’immoblog travestit la situation s’il l’analyse - ceci sur la base de 2 articles de presse en prévision de la prochaine lecture au parlement - comme suit?
Nouvelliste, jeudi 4 setpembre, Ensemble pour vendre la plaine, Jean-Yves Gabbud.
«Nous voulons montrer qu’il existe une offre touristique de plaine forte. Nous ne sommes pas seulement une alternative pour les jours de mauvais temps». Il ne s’agit pas de parler d’une destination et d’en créer une nouvelle, mais d’un produit intégré dans l’offre valaisanne pour une clientèle bien ciblée que sont les excursionnistes ou les touristes qui descendent des stations.
Les moyens à mettre en place? Créer une brochure du tourisme de plaine, gérer le calendrier des manifestations, notamment pour la saison théâtrale car on s’attend même à une vraie attente sur ce terrain: «Quand les touristes qui se trouvent en station descendent en plaine, ils ont envie de faire du shopping, de visiter la Fondation Gianadda, d’aller se baigner, de visiter un château ou de voir un spectacle. Le rêve serait de pouvoir leur montrer tout ce qu’ils peuvent faire dans une seule brochure». Ensuite approcher les les autres localités, plus petites, de la plaine. Et il y en a, dans notre vallée du Rhône bien de celles qui méritent effectivement le détour, même pour un valaisan!
Voilà pour les points forts que vous retrouverez presque mot pour mot dans l’article. Si l’adéquation du tourisme de plaine n’est pas en adéquation avec celui de la montagne, le fait de revoir le tout est un projet censé et fantastique.
Le hic?

«Nous voulons montrer qu’il existe une offre touristique de plaine forte. Nous ne sommes pas seulement une alternative pour les jours de mauvais temps». Il ne s’agit pas de parler d’une destination et d’en créer une nouvelle, mais d’un produit intégré dans l’offre valaisanne pour une clientèle bien ciblée que sont les excursionnistes ou les touristes qui descendent des stations.
Les moyens à mettre en place? Créer une brochure du tourisme de plaine, gérer le calendrier des manifestations, notamment pour la saison théâtrale car on s’attend même à une vraie attente sur ce terrain: «Quand les touristes qui se trouvent en station descendent en plaine, ils ont envie de faire du shopping, de visiter la Fondation Gianadda, d’aller se baigner, de visiter un château ou de voir un spectacle. Le rêve serait de pouvoir leur montrer tout ce qu’ils peuvent faire dans une seule brochure». Ensuite approcher les les autres localités, plus petites, de la plaine. Et il y en a, dans notre vallée du Rhône bien de celles qui méritent effectivement le détour, même pour un valaisan!
Voilà pour les points forts que vous retrouverez presque mot pour mot dans l’article. Si l’adéquation du tourisme de plaine n’est pas en adéquation avec celui de la montagne, le fait de revoir le tout est un projet censé et fantastique.
Le hic?
L’impôt cantonal.
Cet impôt visant à réorganiser de façon tout aussi censée et fantastique la nouvelle loi sur le tourisme valaisanne a été immédiatement balayé. Les délégués de la plaine au gouvernement n’en ont fait qu’une bouchée, nous rejetant la patate chaude. Alors? On crée des infrastructures et on héberge, on assume au passage les taxes, et vous en bénéficiez la bouche en choeur? Et on évoque même pas le bénéfice des excursionnistes.
Bref. On n’y reviendra certainement pas, autant regarder la réalité en face, mais le désaveu peut paraître criant. Finalement, j’ai peut-être été stupide en quittant un poste sympa dans le domaine marketing d’une entreprise de publicité importante de la place sédunoise [la capitale] pour revenir m’installer dans un fond de vallée comme hébergeur touristique, non?
Nouvelliste, vendredi 5 septembre, Les partisans sortent du bois, Jean-Yves Gabbud.
La vision d’ensemble de la 3ème mouture de la nouvelle loi sur le tourisme a bien fait un grand pas pour l’humanité valaisanne, mais les finances et la définition des régions posent aux partisans mentionnés les mêmes problèmes qu’aux autres. Impossible d’étayer correctement les chiffres et manque de définition pour les régions au point d’en réclamer «souplesse pour l’applications». Lisez le reste.
Le hic?
Les divisions.
Au sein de notre propre vallée, les avis diffèrent. Dans le cadre de notre propre destination, les divergences de vue se montent même les unes contre les autres. Sourdement. Face aux partisans de notre vallée qui sont «sortis du bois», les autorités rétorquent qu’il n’y a pas eu prise de position officielle et que ceux-ci le font à titre personnel. On apprend aussi qu’un débat sur la loi a été réclamé par ces mêmes autorités, mais n’a pas eu lieu. Etait-ce le bon moment? Etait-ce à la bonne personne? S'est-on seulement bien fait comprendre? Aurait-il fallu d'autres appuis venant de l'économie touristique? N’aurait-il pas fallu «se servir même» pour l’organiser?
«Que comprendre véritablement? Allons jusqu’au bout des choses!» réclamait l’immoblog par e-mail à des partenaires touristiques, et à titre privé, le mercredi 30 janvier de cette année. Il y demandait un café-philo ou citoyen, une table ronde. D’autant plus que, peu après, il s’est retrouvé une fois sous les feux des projecteurs. Réclamation qui est restée lettre morte. On y repense soudain lors d'un débat des PDC à Zinal.
Certainement sans calcul tordu, Tanguy affirmait hier sur ces pages «En ce qui concerne mes attentes, j’espère, en ayant une grande commune, que la mise en avant de notre vallée se fera par le biais du val d’Anniviers et non plus soit par Grimentz ou par Zinal ou un autre. Parfois, on se tire même dans les pattes les uns dans les autres. (…)». A brûle-pourpoint!
C’est donc peut-être aujourd’hui à nos candidats aux élections communales qu’il s’agit d’exprimer clairement ce voeu de table ronde pour laver notre linge sale puisqu'eux-mêmes...? Enfin, voilà quoi.
Bref, c'est dimanche, j'arrĂŞte de me prendre la tĂŞte
PS. Argumentez de façon convaincante si vous trouvez que l'immoblog n'a rien compris à tout cela.
Cet impôt visant à réorganiser de façon tout aussi censée et fantastique la nouvelle loi sur le tourisme valaisanne a été immédiatement balayé. Les délégués de la plaine au gouvernement n’en ont fait qu’une bouchée, nous rejetant la patate chaude. Alors? On crée des infrastructures et on héberge, on assume au passage les taxes, et vous en bénéficiez la bouche en choeur? Et on évoque même pas le bénéfice des excursionnistes.
Bref. On n’y reviendra certainement pas, autant regarder la réalité en face, mais le désaveu peut paraître criant. Finalement, j’ai peut-être été stupide en quittant un poste sympa dans le domaine marketing d’une entreprise de publicité importante de la place sédunoise [la capitale] pour revenir m’installer dans un fond de vallée comme hébergeur touristique, non?

La vision d’ensemble de la 3ème mouture de la nouvelle loi sur le tourisme a bien fait un grand pas pour l’humanité valaisanne, mais les finances et la définition des régions posent aux partisans mentionnés les mêmes problèmes qu’aux autres. Impossible d’étayer correctement les chiffres et manque de définition pour les régions au point d’en réclamer «souplesse pour l’applications». Lisez le reste.
Le hic?
Les divisions.
Au sein de notre propre vallée, les avis diffèrent. Dans le cadre de notre propre destination, les divergences de vue se montent même les unes contre les autres. Sourdement. Face aux partisans de notre vallée qui sont «sortis du bois», les autorités rétorquent qu’il n’y a pas eu prise de position officielle et que ceux-ci le font à titre personnel. On apprend aussi qu’un débat sur la loi a été réclamé par ces mêmes autorités, mais n’a pas eu lieu. Etait-ce le bon moment? Etait-ce à la bonne personne? S'est-on seulement bien fait comprendre? Aurait-il fallu d'autres appuis venant de l'économie touristique? N’aurait-il pas fallu «se servir même» pour l’organiser?
«Que comprendre véritablement? Allons jusqu’au bout des choses!» réclamait l’immoblog par e-mail à des partenaires touristiques, et à titre privé, le mercredi 30 janvier de cette année. Il y demandait un café-philo ou citoyen, une table ronde. D’autant plus que, peu après, il s’est retrouvé une fois sous les feux des projecteurs. Réclamation qui est restée lettre morte. On y repense soudain lors d'un débat des PDC à Zinal.
Certainement sans calcul tordu, Tanguy affirmait hier sur ces pages «En ce qui concerne mes attentes, j’espère, en ayant une grande commune, que la mise en avant de notre vallée se fera par le biais du val d’Anniviers et non plus soit par Grimentz ou par Zinal ou un autre. Parfois, on se tire même dans les pattes les uns dans les autres. (…)». A brûle-pourpoint!
C’est donc peut-être aujourd’hui à nos candidats aux élections communales qu’il s’agit d’exprimer clairement ce voeu de table ronde pour laver notre linge sale puisqu'eux-mêmes...? Enfin, voilà quoi.
Bref, c'est dimanche, j'arrĂŞte de me prendre la tĂŞte

PS. Argumentez de façon convaincante si vous trouvez que l'immoblog n'a rien compris à tout cela.
Commentaires
1. Le dimanche 7 septembre 2008 à 14:40, par Chamossaire
2. Le dimanche 7 septembre 2008 à 19:53, par Reportages Canal9
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Les commentaires de ce blog sont en principe modérés. Pourtant, grâce à la bonne gestion de mon antisp... ainsi qu'à l'honorabilité de vos écrits, je n'ai pour l'heure dû censurer qu'1 fois. Le commentaire a été supprimé peu après son insertion.
Si ça joue, c'est quand même plus sympa... pas besoin d'attendre mon réveil tardif en cas de congé :-) Merci d'avance pour votre inestimable contribution!
Smilies ou binettes: débutez vos commentaire avec du texte, pas avec un smily. Ça fait gicler les retours à la ligne et je ne trouve pas la solution au problème.
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