Bon. On va pas faire plus long ici que la séance des PDC dans la capitale politique, Vissoie, tout à l'heure.

Alors que nous nous interrogions sur les noms définitifs à assoir sur les listes en début d'aprÚs-midi, la discussion avait de toute apparence déjà cordialement été menée.

Comme à Ayer, Simon s'est vu céder la parole par le comité du parti en premier. Comme à Ayaires, ce fut pour en introniser un autre.

S'il semblait clair au parti que, avec 6 siÚges, il avait l'assise suffisante et nécessaire pour briguer la vice-présidence, Ayer - tout comme Grimentz d'ailleurs, mais nous y reviendrons demain - n'a pas réussi à placer tous ses espoirs autour de la table. Il paraissait dÚs lors logique à Simon Crettaz de proposer la place à l'un de ses ressortissants.

Il n'y eut aucun commentaire Ă  ajouter Ă  cela, juste les applaudissements.

Le double retrait de Simon Crettaz ne passe pas inaperçu aux yeux des autres, et surtout pas Ă  ceux de Georges-Alain Zuber dont le nom sera finalement dĂ©posĂ© Ă  la commune. Celui-ci estime en outre que notre vallĂ©e a un trĂšs grand potentiel, mais que si elle peut ĂȘtre bien cĂŽtĂ©e vers l'extĂ©rieur, il faut qu'il y fasse bon vivre Ă  l'intĂ©rieur. Évidemment, on retient. ;-)

Vous vous souvenez certainement de cet article du Nouvelliste qui opposaient nos 2 Simons au printemps dernier? L'immoblog n'y avait pas souscrit. Et de fait, on n'est pas ici au far-west. La guerre des Simons n'aura jamais lieu. Ce ne sera bel et bien pas "Simon contre Simon", mais "Simon avec Simon" et avec tous les autres.

Le nom de Georges-Alain Zuber à la vice-présidence [sauf radicale surprise], s'accompagne bien sûr celui de Simon Epiney à la présidence.

On ne devrait pas mettre la charrue avant les boeufs, mais la prĂ©sidence relĂšve de l'imprenable et incontestable citadelle. D'autant plus qu'il a passsĂ© haut-la-main l'Ă©tape du conseil, le "Pas-de-Lona" de la course, pour ainsi dire. Quoique, y en a qui s'essouffleront peut-ĂȘtre moins vite que d'autres... InterrogĂ© Ă  chaud par Canal9 Ă  18 heures hier soir, Simon Epiney s'est tout de mĂȘme risquĂ© Ă  un trĂšs confĂ©dĂ©ral [dur Ă  dĂ©crotter, les habitudes?] il semblerait que oui quand on Ă©voque le trĂŽne. Mais le sourire disait tout le reste. A moins d'un incroyable ou fatal retour de situation. Mais non, vraiment, lĂ  on voit pas.

Il se fait bien tard, maintenant, mon laptop va bientĂŽt se retransformer en citrouille. C'est de saison, n'est-ce pas? Alors, bonne nuit!