Bébés huitantuitards - Nicolas - 14/15
Par Nicole, vendredi 7 novembre 2008 à 00:46 :: Vie au village :: #664 :: rss ::

Si l'immoblog vous souffle que le bébé est devenu grand, très grand. Et encore plus que le jeune homme a rejoint notre communauté il y a des années de cela. Vous êtes sur la piste? Non, pas en piste! Sur LA piste...
Nicolas est arrivé à Grimentz au début des années 2000. Il ne se rappelle pas vraiment du déménagement. A 12 ans, d'autres choses marquent l'esprit d'une jeune, pas ce genre de corvée astreignante. Ou peut-être était-ce parce que ce type d'action était entré dans les moeurs de la famille? En effet, Nicolas et son frère ont pas mal quadrillé la Suisse romande. On vous jette les noms pèle-mêle: né au CHUV, vécu à Lausanne, La Tchaux, Cossonay, Orbe, Yverdon, Le Soc. Il y a même eu des retours sur Lausanne et Cossonay. Quant à Le Soc, c'est au milieu de la Gruyère, un petit village "pommé" où il n'y avait pas grand chose à faire et où les habitants n'étaient pas aussi ouverts et chaleureux que dans le Val d'Anniviers [j'espère que personne de Le Soc ne lise ces pages, parce que sinon...].
Du coup, il se trouve bien ici et souhaiterait ne plus partir. Il en a assez des villes et s'est attaché à notre communauté.
S'il fait aujourd'hui bien partie de la classe des huitantuitards, il a côtoyé ceux de 89 à l'école, ce qui lui a permis d'élargir son horizon dès son arrivée à Grimentz. Le sport n'a évidemment pas été étranger à cela. S'il a désormais cessé le hockey avec l'équipe d'Anniviers, il fait le Grand-Raid comme et avec bien des grimentzards. Il a, cette année, aussi intégré l'équipe féminine de volley, une bonne équipe qui prend beaucoup plaisir à s'entraîner et jouer et au sein de laquelle il n'a pas forcément avantage avec sa carrure car il manque de pratique pour ce sport. Nicolas a vraiment commencé à skier ici à Grimentz dès son arrivée, mais il a changé ses lattes et ne fait aujourd'hui quasi plus que du télémark: il ADORE! On ajoute à côté de cela un peu de tir au printemps et en automne et on a enfin fait le tour de ses activités sportives.
Il faut être rapide, ici!C'est tout juste pas si il lui a sauté dessus, le coup de foudre? Et dire que c'est moi qui dois vous écrire cela! Bref. Une année plus tard, le couple se mettait en ménage. Il dit participer aux tâches ménagères, mais c'est quand même elle qui cuisine. Ok, il met la main à la pâte de temps en temps: il regarde la télé.


A propos des vaches, Nicolas trouvent qu'il y a tout de même encore beaucoup de jeunes en Valais qui en ont et qui aiment ce milieu. C'est pourquoi il ne partage pas tout à fait les craintes de certains sur le sujet.
S'il voulait devenir sage-homme, dans les faits, Nicolas est maintenant menuisier. Il vient de finir son apprentissage et tout s'est bien passé. Héritage des ses lieux de vécu antérieurs, il avait un temps envisagé de devenir tavillonneur et de décorer ainsi les façades des habitats romands. Mais la menuiserie lui convient tout à fait car, parti de rien, il voit peu à peu le chalet se construire, évoluer.
Comme il a lui évolué à travers la vie. Les déménagements successifs lui ont tout de même donné la chance de beaucoup mieux connaître son pays et les gens qui y habitent, ce qui lui fait dire que c'est parfois dommage de vouloir se déplacer aux 4 coins de la terre [qui elle est ronde...] sans chercher à partir à la rencontre de son environnement plus immédiat. En rencontrant sa dulcinée, il a également conscience d'un grand changement de rythme dans sa vie. Egal à quelle étape il en est, il n'a toujours que 20 ans et encore beaucoup de choses à venir devant lui.
Bio
Appellation commune: Nico
Parents: Janique, sa maman, et Alain Blatti, son beau-père, créateurs de confitures aux géraniums
Fratrie: Olivier, 18 ans, Valentin, 10 ans, et Chloé, 8 ans
Taille: grand et fort
Signe spécifique: Que des costauds au grand coeur, dans c'bled!
Tous nos voeux à Nicolas qui a eu 20 ans le 21 juin dernier!
Pssssst! Une photo volée à leur insu l'année dernière, ils ne voyaient personne autour d'eux:

Sauf qu'on croise Valérie toute esseulée dans la rue, ces jours, toute dépitée. Son homme est parti à l'armée. Si vous la voyez, consolez-la!
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