Prise au piĂšge ce dimanche pour la premiĂšre fois, le refuge de mon palier n'Ă©tait pas de trop pour retrouver mes esprits. Narquoise et n'en perdant pas une, je me prĂ©cipitais alors sur le balcon, m'y installant confortablement, appareil-photos au point en songeant au divertissement qui allait occuper ma demi-heure Ă  venir en observant les passants se risquer sur le mĂȘme chemin que moi 2 minutes auparavant.

J'ai eu beau attendre... rien. Pas un touriste pour me faire rigoler à ses dépends.

Au pĂ©ril de ma vie et foulant ma fiertĂ© au ras des pĂąquerettes [apprĂ©ciez l'effort pour une grimentzarde], le lendemain, je me couvrais dĂ©finitivement de ridicule grĂące Ă  cette affaire [au moins c'est fait]. Munie d'une paire de lunettes pour protĂ©ger mes yeux et d'une camĂ©ra pour commettre mon forfait, je me campais au beau milieu de la rue, prĂȘte Ă  affronter ces fous volants de pied ferme.

Ce qui ne devait pas tarder.

A l'instant précis, l'adversaire se positionnait en droite ligne de mire, assurant un 180° d'anthologie, rapide, plus efficace qu'un boomerang. Une lutte sans merci s'engageait alors, les hirondelles se projetant en rase-motte et en vol plané sur mon crùne chevelu en poussant un cri aigre.

Et moi un cri aigu!, mes allures de cow-boy des montagnes fondant comme neige au soleil de juillet. :-o

Bref. La témérité et quelques moyens techniques aidant aprÚs un tri drastique parmi de nombreux clichés ratés [pris au vol, cela va sans dire], il m'est enfin possible de vous retranscrire la violence de ces attaques:



Cliquez au milieu du cercle rouge, mais... ATTENTION!

Autant dire qu'une fois obtenu ce qu'il me fallait, je pris mes jambes en coton à mon cou, histoire de backuper dans l'urgence le semblant de cervelle qui se cache sous mes abondants cheveux avant que ces foutus ailidés n'aient enfin raison de la mienne.

Depuis cet Ă©pisode, j'ai dĂ©couvert d'autres personnes dans les parages sujettes aux mĂȘmes foudres. Et certaines ont plus de cervelle que moi, je vous l'assure! C'est ainsi que je n'ai toujours pas compris sur la base de quelle/s critĂšre/s les hirondelles effectuent leur sĂ©lection si peu naturelle Ă  mon goĂ»t. La taille? Les cheveux? L'air pas agressif pour 2 sous? La dĂ©marche? Les villageois et pas les touristes?

Un ornithologue en chef serait-il en mesure de nous en apprendre sur la question?

L'immoblog est un métier dangereux... et ne venez pas me redire qu'elles batifolaient! :evil:


Pour mémoire: