Nonobstant ces quelques aspects qui en laisse perplexes, la loi soulève des enjeux d'importance pour lesquels il faut combattre et nous permet d'avancer d'un bon pas sur le plan de l'économie touristique puisqu'elle tient compte de tous ceux qui profitent du tourisme.

Aujourd'hui, les propriétaires qui louent leur logement sont ceux qui trinquent le plus alors que ce sont eux qui font vivre nos stations pour limiter les volets clos, les lits froids, etc. Bien sûr, ils profitent d'une manne qui leur fournit un revenu qui lui permet de couvrir certains frais, mais la situation inverse de celui qui profite sans pour autant amener sa pierre est décriée par les partisans de la loi et va l'encontre des intérêts de leur région d'accueil. [v. la taxe est justifiée].

D'ailleurs, un rapide calcul interne [à notre agence] tendrait à prouver que la nouvelle loi ne change en effet pas grand-chose pour les propriétaires-loueurs et pour ceux qui ont toujours correctement participé au financement touristique local de leur résidence secondaire. Il en est même qui participent activement à la vie du village et à celle de notre société de développement, très fidèles, et la plupart du temps aussi très appréciés.

En 2008, Anniviers s'est exprimé haut et fort sur certains points de la nouvelle loi. Une 2ème lecture a ensuite apporté des corrections satisfaisantes et notre députée Marie-Noëlle Massy-Mittaz a fait y a sans doute beaucoup contribué.

En 2009, les Anniviards accueillait Jean-Michel Cina avec un certain scepticisme, ce mercredi 4 février-là. Cina a pourtant su convaincre, je crois. Du milieu de la foule, on avait le sentiment qu'il repartait en ami, convaincus que nous étions, et que nous sommes toujours, d'apporter des fondements utiles à une décision en nous portant comme région-pilote dans le cadre d'une étude d'application sur la base de cette nouvelle loi à voter. Nous avions ainsi clairement décidé de nous mettre en question pour avancer, pour savoir avant de voter.

Cette étude devrait être sur le point d'aboutir. Sans doute nous donnera-t-elle des indications intéressantes relatives au groupement des régions, thème cher aux Anniviards. Mais surtout, elle permettra à chacun de savoir de manière limpide combien la nouvelle loi lui coûtera. Portons face à ces chiffres, un regard réaliste, mais aussi un regard porté sur notre évolution bien au-delà du rétroviseur! Espérons-lu, du moins.

Quelle direction ferons-nous prendre à notre barque au lendemain de cette votation?

  • Oui au tourisme, enjeux et arguments
  • Le référendum, initiateurs et arguments
  • La conférence de presse par Sixième Dimension: La votation du 29 novembre est un choix à faire entre deux visions et deux façons de préparer le tourisme pour demain, une étant l'évolution de l'autre. C'est un choix qui déterminera notre capacité à travailler et développer le tourisme par une promotion et une organisation professionnelles.


PS. Au risque de me faire pendre [à nouveau], mon opinion se lit bien sûr entre les lignes. Sans formation spécifique, mon travail n'a de toute manière aucune prétention journalistique et mon blog n'engage toujours que moi. Peut-être percevez-vous les mêmes faits ou évènements de manière différente. N'hésitez pas, dans ce cas, à faire valoir votre perception ou votre point de vue en commentaire. Toute contribution est richesse d'opinion. Entre-temps, réfléchissez bien en surfant sur les liens proposés.