Vu d'agence toujours, il paraßt sans conteste plus facile de vérifier si le locataire d'un bien est employé ou touriste.

Sinon, le dernier article en date du Nouvelliste, laisse enfin échapper des arguments qui résonnent avec douceur à nos oreilles. Ce sont 3 de nos Conseillers d'Etat qui s'expriment sur la question. Petit florilÚge:

Tout le monde est d'accord pour changer la loi touristique valaisanne.

Celle-ci implique des simplifications administratives.
Le chef de l’instruction publique estime que la nouvelle loi apporte une simplification administrative. «A l’heure actuelle, les sociĂ©tĂ©s de dĂ©veloppement doivent rĂ©aliser un travail administratif important afin de percevoir de faibles voire trĂšs faibles montants auprĂšs des nombreux loueurs individuels et des entreprises existantes. La simplification administrative apportĂ©e par la nouvelle loi lors de l’encaissement libĂšrera des ressources, qui pourront dĂšs lors ĂȘtre affectĂ©es aux tĂąches essentielles des organisations locales.»

Oui, nous devrons apparemment payer plus, mais c'est, comme le souligne Cina, en faveur du tourisme.
«Si vous vous trouvez dans une station plus attractive, plus animĂ©e, plus dynamique, alors le prix de l’immobilier augmente automatiquement. Si, par contre, la station a le blues, la valeur de vos biens diminue.»

Une fois encore, la valeur propre de votre bien diminue si nous ne tirons pas tous Ă  la mĂȘme corde. Mouvement d'humeur contre un Ă©tat centralisateur pour certains, bouffeurs de biens pour d'autres, il s'agit ici de ne pas se scier sa propre branche et c'est lĂ  un des arguments que les rĂ©fĂ©rendaires, lorsqu'ils l'Ă©voquent, ne le poursuivent pas jusqu'au bout et se cantonnent Ă  une vision basĂ©e sur le court terme [Comme une part non négligeable des résidences secondaires appartenant à des Valaisans sont des possessions de famille, leurs propriétaires ne souhaitent pas les mettre sur le marché... et ne voient donc pas pourquoi ils devraient payer une taxe touristique.].

Par ailleurs, l'Etat a-t-il le droit de s'impliquer dans la campagne de la nouvelle loi sur le tourisme? Un avis de droit décrÚte aujourd'hui qu'il a non seulement le droit, mais surtout le devoir d'informer la population votante en novembre.

www.vs.ch/infotour