Brillant petit article que celui de Charly Arbellay du Nouvelliste auquel la plupart des valaisans n'aura sans doute pas prĂȘtĂ© attention. Grand dommage car il constitue la porte d'entrĂ©e d'un vaste savoir helvĂ©tique! Quelques extraits des voies qu'il nous permet ainsi d'emprunter au sein mĂȘme de notre vallĂ©e:

Peu avant 1840, six mines sont ouvertes dans le Val d’Anniviers tandis qu’une usine de cuivre est construite entre Ayer et Zinal, près du Pont du Bois (CT f. XVII/1844). Bien qu’éphémère (l’usine est déjà qualifiée d’«Ancienne» sur l’ATS 487 Vissoye 1892), cette exploitation a des conséquences importantes sur l’évolution du chemin d’accès à la vallée. Le transport du minerai nécessite une route praticable pour des «petits chars» (RODUIT 1993: 90). Il convient donc d’élargir le chemin, jusqu’à présent muletier, et de corriger certains passages trop raides du tracé (BOVIER et al. 1956: 16). Ainsi, entre 1840–1841, «...gab es einen weiteren Fortschritt in der Verbindung des Tals mit der Ebene durch den Bau der Fahrstrasse.» (SEYLAZ 1960: 318) Ces aménagements préludent aux multiples travaux, initiés quelque dix ans plus tard, et destinés à rendre la route définitivement carrossable (VS 422.3). En amont de Vissoie, ces derniers recouvrent pratiquement le tracé de 1840.
Fiche VS 422.2

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