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Actu - mars 2007 - L'immoblog ou les vacances Ă  la montagne

L'immoblog ou les vacances Ă  la montagne

Immobilia-Grimentz

vendredi 16 mars 2007

Cina a trouvé son Brutus. A propos du moratoire

Aujourd'hui, Le Nouvelliste, journal du Valais romand, par Vincent Fragnière nous rapporte un écrit que je vous livre en analyse, un rictus ironique au coin des lèvres. Que ceux qui ne connaissent pas les protagonistes ne s'en soucient guère. Ils comprendront déjà que Cina (à gauche sur la photo) est le méchant de l'histoire, si vous nous permettez ce raccourci simpliste... (Cliquez sur l'image pour visionner confortablement l'article si vous préférez.)

ATTAQUE FRONTALE
Le député d.c. Gabriel Luisier a critiqué très sèchement le conseiller d’Etat du même parti Jean-Michel Cina au sujet de l’application du fameux moratoire.

Salle des pas perdus du Grand Conseil. Hier matin, 9 h 30. Au lieu d’assister au début de la dernière journée de session, le député d.c. d’Entremont Gabriel Luisier affine devant un écran d’ordinateur sa salve de «missiles politiques» réservée deux heures plus tard au conseiller d’Etat du même bord. La faute non pas au principe du moratoire, «mais bel et bien à son application» qui a provoqué le dépôt d’une interpellation urgente du député.

«Vous avez menti!» Durant sa carrière politique, Jean-Michel Cina a rarement dû être attaqué de la sorte en public. Gabriel Luisier n’a pas hésité à prétendre que le conseiller d’Etat «ne répond pas aux questions, se moque des décisions du Grand Conseil ou encore renvoie la responsabilité chez les autres. (...) Cette attitude a parfois de funestes conséquences!» Après les critiques, place aux accusations. Primo, la stratégie. «Lors de l’assemblée du PDC de Bagnes, en juin 2006, vous avez dit au sujet du moratoire le contraire de ce que vous avez fait pour ne pas dire que vous avez menti. C’est d’autant plus vrai que vous avez affirmé que votre stratégie était prête depuis une année...» Deuxio, le choix des sept communes impliquées par le moratoire. «Vous faites une politique à la tête... de la commune.» Tertio, les conséquences de ce moratoire. «Si l’insécurité juridique a, pour l’essentiel, motivé votre action, vous devez avouer qu’après avoir nominé sept communes, vous les laissez aller, pour reprendre une expression qui vous est chère, dans le mur» ou encore plus direct. «Vous avez renforcé la spéculation immobilière, puisqu’une augmentation de 20% a été constatée immédiatement après la publication de votre moratoire.»

«Le moratoire me prend deux heures par jour» De son côté, Jean-Michel Cina, lors de sa réponse, a commis l’erreur de s’énerver face à la énième attaque du député bagnard. «Je sais. Je n’aurais pas dû, mais je peux aussi avoir des sentiments. Aujourd’hui, je passe deux heures par jour à m’occuper de ce dossier avec les communes concernées ou qui se rapprochent de la zone dangereuse », confiera-t-il à la fin de la matinée.

«Pas de calcul, mais une appréciation» Dans ses réponses – trop attachées aux dix-neuf (!) questions de Gabriel Luisier pour être très pertinentes –, le conseiller d’Etat a tout de même révélé quelques scoops sur le sujet.

«Pour le choix des sept communes, il n’y a pas eu un calcul mathématique, mais une vraie appréciation du gouvernement sur la base de chiffres très précis.»

Sur les conséquences du moratoire, Jean-Michel Cina a avoué qu’aujourd’hui mille dossiers sont toujours en suspens, que vingt actes déposés depuis le 19 décembre 2006 n’ont pas encore été traités, tandis qu’il reste actuellement 68 contingents, en provenance des autres cantons, à distribuer.

«Gabriel Luisier a un grand défaut, celui de ne pas accepter les réponses qu’on lui donne et d’affirmer qu’on ne les lui a pas fournies. »

Hier, les deux nouveaux ennemis politiques ont simplement pu constater qu’ils n’avaient qu’un seul et unique point commun: leur cravate orange au couleur du PDCvr dont sa section du Bas-Valais affirme se distancier des propos de Gabriel Luisier, Nicolas Voide dixit... (Ndlr. Et les éléphants roses, dans tout ça, hein!?!?!?)

mardi 13 mars 2007

Sus aux lits froids

Crans-Montana a vécu le weekend dernier un vote historique. En effet, les communes du Plateau ont plébiscité un nouveau règlement de la construction visant à "enrayer le massif des résidences secondaires et ainsi à lutter contre les lits froids". Il faut dire que la station, du haut de ses 5'500 habitants à l'année, peut héberger en saison jusqu'à 37'000 touristes, dont 2'000 seulement dans des lits hôteliers. Sixième Dimension vous dit tout sur le sujet, n'hésitez pas à cliquer pour comprendre, spécialement les compte-rendus du 12 mars, de même que l'interview de Madame Nanchen en date du 10.

Le moratoire qui entrave Grimentz de même que 6 autres communes valaisannes cette année ne pouvait que les encourager à aller dans ce sens.

Le débat des "lits froids" fait rage en Valais depuis bien longtemps. Par lit froid, on entend lit inoccupé, donc pas rentable pour les infrastructures locales. Un raccourci facile tend à assimiler froid à immobilier et par conséquent à parahôtellerie. Et pourtant, les hôtels aussi ont leurs lits froids. Du coup, en tant qu'agence immobilière de location, nous sommes souvent pris à parti. Mais bon. Si nous étions dans l'épicerie, nous aurions aussi nos contradicteurs et nos soucis, non?

La lutte contre les lits froids passe par diverses solutions telles des quotas de logements pour les indigènes, des occupations minimum imposées ou des mises en location, concrètement et par exemple pour Grimentz et les agences locales, c'est un bonus aux propriétaires par les remontées mécaniques si l'appartement est loué au minimum 6 semaines par année. Une goutte d'eau? Mais une des nombreuses pistes à suivre!

Au niveau cantonal, la situation n'a pas beaucoup évolué ces derniers temps, bien que le débat fait rage depuis un bail. Une impression de stagnation nous gagne gentiment. Faudra-t-il attendre la session de printemps du gouvernement? Il est en effet fort à parier que celle à venir sera passionnante car, au début février, ce ne sont pas moins de 3 interpellations, 2 motions et 1 résolution qui ont été déposées contre le moratoire que nous a imposé en fin d'année 2006 (justement pour lutter contre la surchauffe immobilière et par conséquent les lits froids) le conseiller d'état Cina (qui n'a par ailleurs pas été retenu comme gouverneur par Monseigneur Brunner, selon Désencyclopédie ou message de hier, hihi).

La lutte contre les lits froids semble donc être très efficace si elle passe par des choix et des mises en application communaux. Le Haut-Valais avec le fameux exemple de Saas-Fee s'en tire très bien. Je crois que Grimentz planche aussi sur le sujet, mais il nous faudrait mener enquête pour vous en dire plus.

Comme le sujet sera traité par l'actualité politique et économique du Valais ces prochains temps, proposition vous est faite de nous documenter afin d'y revenir avec bien plus de précisisions.

Pour le moment, le temps est radieux Ă  Grimentz. Et la neige aussi abondante qu'excellente. A bon entendeur...

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