
Demain aux chambres fédérales helvétiques, le débat sur l'abrogation de la Lex Koller reprend place dans l'arène. La
RSR (Radio Suisse Romande) dans son émission Forum ne pouvait laisser s'échapper
sujet plus polémique dont ses ondes ont retenti avec écho, hier soir!
Villes en crise et effervescence en montagne, les projets sont jugés mammouths, etc. Tout le vocabulaire du promoteur bétonneur au développement durable y passe. D'ailleurs, ce développement, une erreur funeste ou coup de pouce à la croissance? Un consensus quoi qu'il en soit: la loi est obsolète. Or, ce consensus vole aujourd'hui en éclat car personne n'est d'accord sur les mesures d'accompagnement à envisager et le dossier semble renvoyé au conseil fédéral. Bref, le débat fait rage!
On observe tout de même les positions pragmatiques de
Jean-René Germanier. Et son insurrection claire face à la façon citadine d'aborder la situation alpine. On le remercie de faire remarquer que ces mêmes communes sont tout de même majeures et vaccinées. Les politiciens présents avaient, sans nul doute, vu le coup de gueule de la veille de notre président Gaby Solioz et Grimentz n'a pas manqué d'être mentionné à plusieurs reprises.

Plus tard, inutile de vous imaginer vautré/e/s dans vos fauteuils pour regarder paisiblement un film, c'est
Classe politique qui reprenait le flambeau de la discussion. Développement de montagne, Lex Koller, grands projets... tout y passe, évidemment. On y retrouve une partie des interlocuteurs de l'émission radio du début de soirée.
Du débat que vous pouvez évidemment rattraper grâce à ces pages, nous retiendrons la panoplie de projets égrenés qui couvre notre canton. Mais combien parmi ceux-là verront-ils vraiment le jour? Ne pouvons-nous pas, quelque part, y voir aussi des signes d'un dynamisme certain? Dans le cadre plus scientifique d'une pépinière, on trouve ça génial.
Peut-être que nos bains ne flotteront à jamais que dans les limbes de nos plus tenaces illusions. Tout comme les Guernerés ou comme d'autres avant, ici ou ailleurs. Entre-temps, on n'est pas non plus resté les bras croisés à se lamenter et nous aurons, quelle qu'en seront les conclusions de toutes ces histoires, une meilleure connaissance de notre identité et de nos objectifs. Mais ceci est une autre discussion.
Faites-vous une fois encore votre propre opinion
ici ou
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