Immobilier. La demande de chalets est en nette diminution auprès des traders londoniens. Leur valeur est en baisse., titrait l'Hebdo No 41 à la mi-octobre au point 5 de son article.

«Chalets de luxe dès 799000 livres», les annonces s’étalent dans le Sunday Times. Jusqu’ici, ce marché était pourtant ultrasaturé. «Nous enregistrons 50% de requêtes d’achat en moins qu’en 2007», indique William Herrington, qui représente l’agence immobilière britannique Savills en Suisse. Sont concernés: les objets entre 250000 et 2 millions de francs. «Nous nous attendons à une baisse des prix, là où ils ont explosé ces dernières années, sous l’influence des traders britanniques venus dépenser leurs bonus», explique Francis Godel, président de l’Union suisse des professionnels de l’immobilier.

Croissance maîtrisée. Une bonne nouvelle pour les Valaisans, mais aussi les Genevois ou Vaudois, qui ont dû s’exiler dans la vallée lorsque les prix ont atteint des sommets en station. Les récits de personnes contraintes de revendre leur coûteux chalet ou incapables d’honorer leur achat, une fois l’acompte versé, commencent aussi à circuler. «J’ai eu trois ou quatre appels allant dans ce sens en dix jours», reconnaît Daniel Guinnard, patron de l’agence éponyme à Verbier. Celle-ci a calculé que le prix des reventes au m2 a passé de 16639 francs en juin à 14735 en septembre dans la station.

Reste que le marché de l’immobilier ne va pas s’effondrer:

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