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Vie au village - mars 2008 - L'immoblog ou les vacances Ă  la montagne

L'immoblog ou les vacances Ă  la montagne

Immobilia-Grimentz

dimanche 23 mars 2008

Grimentz d'antan - Grimentz d'aujourd'hui - mĂŞme combat!

Clin d'oeil nous retrouve une perle d'antiquité qui garde toute sa fraîcheur et son actualité malgré les décennies écoulées. D'accord ou pas avec les vues de l'auteur inconnu, on en apprécie pas moins l'à-propos de l'écrit. Un clin d'oeil, en effet, à notre génération et ses soucis, mais à toutes celles qui nous suivront!

La lettre scannée que Clin d'oeil nous fait parvenir est d'auteur inconnu et date de 1920 ou 1930 environ.
[Originaux, illustration de l'époque et interrogations en fin de texte]

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samedi 22 mars 2008

Samedi Saint Ă  Grimentz



mercredi 19 mars 2008

St-Joseph Ă  Grimentz

St-Joseph est jour férié, dans les régions catholiques du monde. Et qui plus est, jour de Semaine Sainte [avé les majuscules, siouplé]. A Grimentz, où plus exactement à Bendolla, l'événement se fête dignement avec apéro, musique et tout le tsintouin.

[Bon, ça va plus comme ça. Je me reprends]

Au détour d'une discussion, à l'apéro justement, nous nous sommes mis à parler de Conseil de gestion. Conseil de gestion??? C'est quoi ce truc?

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mardi 18 mars 2008

La godasse de St-Crépin

Les anniviards, certains d'entre vous ne le savent peut-être pas, sont un peuple de nomades. Ils "remuaient". Deux mois au printemps, un mois à l'automne. La vallée s'exilait pour s'installer dans ses quartiers de plaine, ceux de Sierre. On chargeait tout sur le mulet, y compris la chèvre ou le curé [tttttt, la bonne n'a rien à voir dans cette histoire!]. Il y a de cela fort longtemps. "Et lorsque la motorisation aurait pu si bien faciliter les choses, le nomadisme a pris fin; les familles s'établirent définitiviement à Sierre", nous fait ironiquement remarquer André Pont dans Le "bon" vieux temps au val d'Anniviers".

Est-ce pour cela qu'on nous appelle les anniviards? "Anni", déclinaison de "annus" = année et "viards" en référence à la racine "via" = route, chemin.

A l'époque encore, nos ancêtres se mobilisaient aussi pour des journées de travaux communautaires au printemps, histoire de retaper les chemins, les bisses ou toiletter les rues et les bâtiments. Ces journées communautaires s'appelaient "lè viè" en patois, dérivé du "via" ci-dessus. Sur ce, André Pont conclut:
Si les habitants de notre vallée se nomment "les Anniviards", c'est probablement parce qu'ils faisaient la voirie communautaire une fois l'an. "Férè lè viè öng viazo pèr ann". Ou peut-être les Sierrois leur avaient-ils donné ce surnom péjoratif parce qu'ils passaient une partie de l'année sur les chemins reliant leurs villages à la plaine.

Ce serait intéressant d'entendre notre inimitable sociologue Bernard Crettaz sur la question. Or, pour le moment, Charly Arbellay - célèbre journaliste du nom moins célèbre Nouvelliste, n'est-ce pas, a choisi son camp: les anniviards sont de sacrés useurs de godasse car ils pass(ai)ent l'année sur les chemins!

Avec lui, saisissons-nous de notre téléscope et épions sans honte aucune nos voisins d'en face pour l'occasion:

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samedi 15 mars 2008

Bébés huitantuitards - Emilie - 7/15

Les bébés huitantuitards mènent l'immoblog d'aventure en aventure. Et en surprises. Les gens et les choses se mettent peu à peu en place. Saisir un combiné [ça se dit toujours comme ça?] lorsqu'on n'a aucune idée de la voix qui résonnera à l'autre bout, le ton sur lequel vous serez accueilli ou la facilité d'extorsion d'informations vous rendent une plume un peu nerveuse. Ici, c'est une voix toute frêle qui a d'abord répondu et, une fois le contexte replacé, la glace brisée, la voix s'est enhardie pour dévoiler un caractère qui ne s'en laisse pas conter. A l'heure où s'écrivent ces premières lignes, le visage d'Emilie est encore une énigme. La reconnaîtrais-je?

Joues rebondies et nez mutin. Est-ce vraiment tout ce qui reste du bébé d'antan, aujourd'hui? Les larmes, elles, ont fait place à un magnifique sourire, ça... pour sûr!

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jeudi 13 mars 2008

La SD recherche

La Société de Développement de Grimentz/St-Jean engage:

un employé externe à 40%

L'offre détaillée

dimanche 9 mars 2008

Bébés huitantuitards - Mathieu - 6/15

A revoir l'image d'antan, on est surpris d'observer ces jolies petites boucles. Les a-t-il toujours aujourd'hui?? Nul à part lui ne saurait le dire car, cheveux ras et casquette au vent, impossible de se faire une idée sur la question!

A l'heure du rendez-vous, c'est un jeune homme alerte au nez tout balafré qui est apparu, une sorte de Rambo des montagnes avec une belle marque de lunettes en prime. "Ouillllle! De nouveau un petit nerveux qui ne tient jamais en place... Va-t-il nous accorder les instants nécessaires d'une conversation assis autour d'une table?" Aucun souci et sa répartie facile nous a permis d'aborder les questions avec le plus grand naturel.

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jeudi 6 mars 2008

Peter Ammon - photographe

Ceux qui comme l'immoblog se sont mis à la recherche de Peter Ammon, photographe, ont certainement aussi fait chou blanc. Wikipédia ne parle que sommairement d'un diplomate allemand et les archives de la médiathèque ne nous avancent pas plus.

La photo présentée hier dans le cadre de l'article sur le bon sens des populations alpines en a surpris plus d'un. Elle ne correspond ni à notre imagerie collective ni surtout à la réalité vécue par la plupart d'entre nous. Elle serait en fait celle des Walser, cette population du Haut-Valais qui a migré au Tessin, dans les Grisons et au Vorarlberg, nous renseigne par contre Charly Arbellay. Il continue





Le photographe alémanique Peter Ammon a parcouru l’arc alpin et « mis en scène des moments de vie des habitants ». Il en a tiré un livre intitulé "Peter Ammon : Schweizer Bergleben um 1950" Edition Aura – fotobuchverlag (en français, allemand, italien et romanche).

et illustre même ses propos avec l'étonnant cliché ci-dessus pris en 1950, en effet, mais dans le Val d'Hérens.

Tout aussi captivé que nous par la recherche, il s'est démené comme un beau diable, a contacté plusieurs photographes!
Peter Ammon (qui est toujours en vie) faisait des « mises en scènes » d’image d’autrefois. Je me suis procuré le livre et j’ai découvert qu’il y a 120 photos du même style, prises dans les cantons de Vaud, Fribourg, Valais, Berne, Tessin, Uri, Grisons, etc.

Voici la couverture de ce fameux livre sur ce fameux photographe.

Ceux qui connaissaient des grands noms de l'image ancienne comme Krebser ou autre Ruppen peuvent désormais ajouter une corde à leur arc.

Quant à moi, j'ai été une fois de plus très heureuse de servir de plateforme d'échange, comme je vous l'avais promis hier.













Question subsidiaire.

Cette image aurait-elle mieux fait l'affaire? A première vue, on aurait là une lucquérande... Qu'en pensez-vous?











mardi 4 mars 2008

Le bon sens valorisé

Charly Arbellay du Nouvelliste signe [encore! :-)] un article pour la région, traitant d'une nouvelle formation dans le but de promouvoir la santé dans les communautés alpines éloignées des centres de formation et de soins. En effet
Vivre en montagne implique l’acceptation d’un certain inconfort ou d’une certaine «prise de risque» et en conséquence nécessite chez celui qui y vit la connaissance d’une large palette de solutions aux problèmes qu’il rencontre.

Prise de risque. Bizarrement, voici une idée qui certainement accompagne les habitants des régions de montagne sans pour autant les inquiéter depuis leur naissance. Elle l'est pour moi, claire et limpide. Une fatalité pragmatique. "C'était son heure" aurions-nous coutume de dire dans le pire des cas? Et pourtant, loin de tout fatalisme la vie étant faite en ce qu'elle est, les destins ne sont pas plus compliqués ici. Peut-être justement moins, vu sous certains angles. Un état d'esprit? Une vue des choses?

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dimanche 2 mars 2008

Aujourd'hui Ă  Grimentz et dans le monde...

Changeons d'actualité pour en revenir à un dimanche moins polémique dans les montagnes, chargé de soleil, de températures trop douces, mais aussi de vent.

Raquettissima était bel et bien prévu au calendrier. Près de 80 participants ont pris le départ de St-Jean pour gravir la piste qui relaye le village à Grimentz, raquettes au pied. On peut certainement affirmer que ça tapait dur jusqu'à l'arrivée de Bendolla. Ce qui n'a pas pour autant découragé le plus jeune concurrent qui courait sur les derniers mètres avant l'arrivée pour se jeter dans les bras de Simon, appareil-photo au poing.

Plus haut et juste derrière nos cimes, la Maya, chère au coeur de nos voisins hérensards, a eu la vie dure ballotée sous l'emprise du vent. Les conditions météo de ce matin étaient si incertaines que le bruit a couru à travers les montagnes jusqu'à nous que le tracé initial n'a pu être respecté, bien que la course ait eu lieu. Pour le détail, tout dans vos journaux demain. Ce qui nous intéresse pour l'heure, ce sont les résultats de nos "locaux" que l'on retrouve sur le site de la patrouille. Ces derniers nous annoncent que le grand parcours a été vaincu par les équipes Famille Salamin et Florioz-Grimentz, mais aussi des noms connus d'autres villages de la vallée comme Theytaz, Monnet, Crettaz, Rossi, etc.

Quant au trophée de la cuisse en feu, il a carrément subi les aléas de la météo puisqu'il a dû être reporté de hier à aujourd'hui. En effet, hier, il pleuvait à grosses gouttes sur notre village. Sur les pistes, la tempête sévissait de plein fouet. Ce sont tout de même plus de la moitié des participants inscrits qui se sont affrontés en télémark pour masteriser un passage de fond, un virage relevé de 360°et un saut du côté des Becs-de-Bosson. Poussés par le vent, j'vous dis!


Bien le bravo à tous ces courageux participants! Le repos est maintenant bien mérité pour tout le monde:

















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